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Un bonheur insoutenable

novembre 8th, 2009 Posted in Lecture, Ordinateur célèbre, Parano


thisperfectday
Un bonheur insoutenable (This perfect day, 1970) d’Ira Levin fait partie des classiques de la littérature dystopique, à côté du Talon de fer (Jack London), de Nous autres (Eugène Zamiatine), du Meilleur des mondes (Aldous Huxley), de Kallocain (Karin Boye — suédoise méconnue en France mais dont le roman jouit d’une grande considération dans le monde anglo-saxon) et de 1984 (George Orwell)1. La dystopie, ou contre-utopie, est un registre très à part dans le champ de la science-fiction. Il me semble qu’à l’exception notable de Ray Bradbury avec Fahrenheit 451, ceux qui ont produits les récits emblématiques du genre ne sont pas des auteurs spécialisés dans la science-fiction2. Le lectorat de ces ouvrages n’est pas forcément « mordu » de science-fiction lui non plus.
Il faut dire que, sans être pour autant d’indécrottables positivistes, les auteurs spécialisés dans la science-fiction ont en commun de chercher à bâtir des futurs qui soient vivants et crédibles, or ces qualités s’accommodent mal d’univers figés, parfaits (au sens où la moindre perturbation, le moindre changement de programme, la moindre opposition les remet en question) et uniformes. Un futur lointain où tous les hommes de la terre portent les mêmes vêtements et vivent comme des fourmis dans une fourmilière relève de la dystopie tandis que chercher à décrire comment on tombe amoureux ou comment on s’amuse sur une colonie minière d’une lune de Jupiter relève de la science-fiction. La littérature spéculative émane peut-être moins de la littérature utopique des XVI, XVII et XVIIIe siècles, dont les dystopies sont les héritières naturelles, que des préoccupations de Charles Darwin et de Karl Marx qui chacun à sa manière se sont intéressés aux mécanismes de l’évolution des situations — situations biologique et ethologique pour le premier, social, économique et politique pour le second.
Ceci étant dit, les applications concrètes qui découlent des observations et des idées de Charles Darwin (eugénisme) et de Karl Marx (marxisme) se trouvent souvent au centre des romans dystopiques et c’est en tout cas ce qui se passe ici.

(attention, je raconte le livre)
Dans un futur indéterminé, le monde est gouverné par les idées de Jésus, Marx, Wood et Wei — nous ne connaissons que les deux premiers. De leur plein gré, les humains unifiés et pacifiés ont construit un ordinateur géant, UniOrd (en anglais UniComp), qui est chargé de planifier chaque aspect de l’existence dans un souci de paix et d’efficacité. Chacun est suivi régulièrement par un conseiller personnel qui l’interroge sur toute activité anormale — par exemple, se sentir triste, s’être assoupi pendant un programme télévisé, ou simplement penser à sa vie et à la manière dont celle-ci pourrait changer. Il doit aussi se soumettre chaque mois à une chimiothérapie individualisée censée le guérir de toutes ses maladies et de ses imperfections (telles que la pilosité ou la présence d’une poitrine !), prendre en charge ses humeurs et son traitement contraceptif — puisque c’est évidemment la machine qui décide du droit à procréer. Du fait de cette injection et d’une propagande omniprésente, les humains n’ont pas beaucoup plus d’individualité que des fourmis ou des abeilles et occupent chacun la place précise qui leur est allouée. Dénués de passions et de sentiments véritables, dénués de concupiscence, ne connaissant les uns envers les autres aucune hiérarchie, les sujets d’UniOrd sont constamment soucieux de s’aider les uns les autres et de participer à la vie de leur communauté, qu’ils nomment « la famille ».
Tous portent des bracelets sur lesquels sont inscrits leurs nom, qu’ils doivent appliquer à des lecteurs disposés partout et qui permettent de tracer leur activité et de leur autoriser ou de leur refuser quelque chose.
Le héros, LI RM35M4419, est surnommé « copeau » (en anglais « chip ») par son grand-père, un homme passablement original selon les critères de la famille. Il a participé à la construction d’UniOrd à une époque où le monde n’était pas encore dirigé par un mais par cinq ordinateurs différents — un par continent.

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Pendant des vacances Copeau visite avec ses parents le lieu où se trouve UniOrd mais son grand-père l’entraîne discrètement dans les sous-sol, sans respecter la règle qui consiste à se signaler à chaque lecteur de bracelets que l’on croise. Copeau est effrayé par cette expérience mais il apprend une chose : l’UniOrd qui est montré aux touristes est factice, l’ordinateur véritable se trouve plusieurs niveaux plus bas dans des salles réfrigérées.

Des expériences « anormales » émaillent la vie de Copeau. Il souffre d’une anomalie physique : ses deux yeux ne sont pas de la même couleur, ce qui est pour lui un motif d’embarras extrême car l’uniformité des humains est aussi une uniformité physique. Un jour, son grand-père lui suggère de se demander quel métier il choisirait s’il en avait le droit — pensée amorale, « très pré-U », qui lui donne le vertige ; Une autre fois, il mentira pour son ami Karl WL, qui aime dessiner pendant son temps libre mais à qui UniOrd a refusé un jour un cahier de dessin et des fusains. Pris de remords, Copeau dénoncera Karl comme il dénoncera son grand-père, et chaque fois, lui et les autres « malades » seront « guéris » par des traitements plus forts.
Un jour, il est contacté par un groupe de « résistants » qui se réunissent dans un musée et qui parviennent à échapper partiellement à leur traitement. Ils convainquent Copeau de les imiter et celui-ci devient enfin libre de penser par et pour lui-même. Cette période de sa vie lui apprendra des sentiments tels que la tristesse, l’amour et la jalousie. Il avait été prévenu : avec la liberté de penser, vient la possibilité d’être malheureux. Parmi ses compagnons de dissidence se trouve une jeune femme surnommée Moineau, qui joue de la guitare, qui chante et qui compose : comme Karl WL, elle exprime sa liberté par le biais de l’art.

Copeau découvrira, parmi les objets du musée, des cartes anciennes dont certaines zones ont été cachées qui lui laissent supposer que l’autorité d’UniOrd n’est pas universelle et que quelques îles, comme Cuba ou Majorque, sont libres. Roi, le chef de la bande, ne veut pas en entendre parler (d’autant qu’il sait déjà tout cela et le cache à ses compagnons). La seule chose qui l’intéresse, c’est de profiter des années que lui donne UniOrd (qui limite l’espérance de vie à 62 ans), mais en agrémentant cette existence du plaisir de se sentir libre, plaisir dont il ne profite au fond que pour avoir une activité sexuelle importante et une consommation d’alcool et du tabac dont il s’est procuré des graines et qu’il cultive. Le livre date de 1970 et utiliser le fait de fumer du tabac comme emblème de liberté peut nous paraître curieux ou choquant à présent que nous savons qu’il s’agit d’une addiction (donc d’une entrave) potentiellement mortifère. Ce n’est cependant pas une invention d’Ira Levin mais un simple poncif de l’époque. Le rapport entre tabac et liberté est en fait une idée ancienne imposée par le publicitaire Edward Bernays (l’auteur de Propaganda), pour le compte de la marque Philips Morris qui peinait à conquérir le public féminin.

tabac_et_emancipation

Le groupe finit par être démasqué et « traité » à l’exception de son chef, Roi, qui se suicide avant d’être pris. Copeau, de nouveau sous médicaments, ne conservera de cette aventure que le souvenir vague d’avoir été malade.
Un jour, pourtant, il comprend comment échapper à son traitement à l’insu d’UniOrd et décide de le faire parce qu’il sait que c’est pour lui l’unique moyen de conserver un certain sentiment. Il ne veut pas redevenir un insoumis et se promet de tout raconter à son conseiller si jamais les choses tournaient mal et qu’il était à nouveau assailli d’idées de liberté. Pourtant, peu à peu, il recouvre ses facultés et conçoit un plan, il veut quitter la famille avec la femme qu’il aime et qui faisait partie du même petit groupe de « résistants ».

Copeau finit par enlever la jeune femme en Afrique où elle a été affectée et à la sevrer de la chimiothérapie. Ensemble, ils gagnent la côte méditerranéenne et finissent par trouver un bateau abandonné. Ils s’embarquent pour l’Île de Majorque, renommée Liberté. Là, se trouvent des humains restés « normaux » : vils, cruels, cupides, abêtis, bigots, dirigés par un militaire et un pape, ils recueillent les immigrants dissidents de la famille (car il en arrive régulièrement) sans grande humanité, faisant de ces derniers de citoyens de seconde classe et des souffre-douleur. Une rumeur court : l’île serait en réalité une prison où les membres de la famille qui ne parviennent pas à s’intégrer viennent s’enfermer d’eux-mêmes, ce qui explique qu’il y ait toujours un bateau abandonné à l’endroit d’où s’embarquer pour Majorque. En effet, contrairement à Alpha 60 dans Alphaville, par exemple, UniOrd « soigne » ses ennemis mais ne les supprime pas— du moins pas avant l’âge prévu.
Sur place, Copeau retrouve son ami Karl, qui a lui aussi trouvé le chemin de l’île et qui y est devenu un peintre célèbre (les immigrants ne peuvent devenir riches que dans quelques domaines spécifiques, comme l’art). Karl WL est devenu un artiste mondain qui produit des peintures mièvres pour les habitants de Liberté et des peintures abstraites pour lui-même, ce que Copeau lui reproche : « tu dessinais des membres sans bracelet jadis, et ils étaient si beaux ! Et maintenant, tu peins de la couleur, des taches de couleur ! ». L’auteur semble pointer ici du doigt les limites de la création artistique comme acte de résistance3. Copeau, lui, croit à la lutte contre La Famille et réunit un commando de six personnes prêtes à débarquer sur le site où se trouve UniOrd. D’autres ont essayé avant lui, mais il pense disposer d’informations plus précises sur le lieu où se trouve le système. Il sait notamment par son grand-père que l’on peut accéder à UniOrd, qui se trouve vers Genève4, par un tunnel de plusieurs kilomètres.
L’expédition fonctionne assez bien, trois de ses six membres atteignent le tunnel.

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(attention, je raconte la fin)
Une fois le groupe parvenu aux portes d’acier derrière lesquelles se cache UniOrd, l’un de ses membres révèle qu’il est un traitre, mais les rassure quant à leur avenir : ils ont passé le test, ils sont arrivés jusque là, ils vont donc faire partie de l’élite de la Famille, des gens qui se nomment eux-mêmes les « programmeurs ». Car contrairement à ce que chacun croit, UniOrd n’est ni autonome ni omnipotent et les décisions véritables sont prises par les programmeurs, des hommes et des femmes aptes à penser par eux-mêmes malgré le monde qui les a vus grandir5.
Seconde surprise, Wei, le créateur de ce monde de surveillance généralisée et de médicalisation de l’humeur, est toujours en vie, alors qu’il est sans doute âgé de plus de deux cent ans. Les programmeurs disposent en effet de divers privilèges, tels qu’une longévité quasi-éternelle, de la bonne nourriture et de stimulantes activités intellectuelles.
Copeau oubliera-t-il son projet de suppression de la « Famille », grisé par l’honneur de la diriger et par le plaisir de la contrôler ?… (je m’arrête là).

Ce récit plutôt bien mené contient de nombreux éléments passionnants aujourd’hui, à commencer par le thème de la traçabilité généralisée des biens et des personnes : l’ordinateur sait à chaque instant qui a fait quoi, où, quand, qui a utilisé tel ou tel objet, qui a requis telle ou telle autorisation. Les portes n’ont pas de serrures et l’argent a vraisemblablement disparu alors tout est géré par le système UniOrd qui autorise ou refuse que quelqu’un jouisse d’un bien quelconque (en affichant les mots « oui » et « non »). Les concepts de propriété, d’intimité ou de territoire ont été remplacés par une régulation constante et interactive. Ce principe peut (doit) nous interpeller aujourd’hui, car si la crainte du stalinisme et de la suppression de l’humanité de l’homme au nom de l’égalité est passée de mode avec la chute du mur de Berlin, la suppression discrète (au sens de mathématique) de la liberté est bel et bien en train de s’opérer sous nos yeux, ainsi que l’avait prédit Deleuze avec son texte (contemporain de l’effondrement du bloc communiste d’ailleurs)  sur les sociétés de contrôle. Cela passe pour l’instant par les petites choses : il y a encore vingt ans, nous achetions des vinyles. Aujourd’hui nous acquérons des licences d’utilisation de contenus musicaux. L’objet n’est plus à vendre, c’est le droit de l’utiliser qui l’est. Nous sommes de la même façon en train de troquer les titres de transport contre des droits de circulation. Si l’on se fie aux apparences, ça ne change pas grand chose. Si l’on réfléchit aux dérives possibles, c’est en revanche bien différent.
Le bracelet électronique que chacun doit porter au poignet pour signaler sa présence existe déjà chez nous au stade artisanal (cartes de transports en commun, passeport biométrique) mais on peut lui prédire un grand avenir, un avenir assez effrayant qui n’a plus rien à voir avec l’idéologie collectiviste mais qui pourrait bien avoir des effets comparables au profit exclusif de ceux qui organiseront le système. Je sais que j’ai toujours l’air un rien alarmiste sur ce genre de sujets, mais je vois bien que les moyens technologiques du contrôle progressent de manière vertigineuse et ont atteint un niveau que le public me semble loin d’appréhender complètement.
À suivre !

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Autre aspect du roman, la médicalisation de la personnalité n’est pas un thème récent et a été imaginé par bien d’autres avant Ira Levin (Le meilleur des mondes date de 1932 et Kallocaïne de 1940). En 1970, alors que les amphétamines n’étaient pas encore considérées comme des psychotropes, c’était même un thème d’une grande actualité. Il conserve toute sa pertinence aujourd’hui avec l’usage extensif et extrêmement efficace de produits tels que le Prozac et le Ritalin qui sont bien souvent utilisés pour « guérir » des personnes qui ne sont pas malades de leurs imperfections psychologiques. Quant aux « conseillers » que les membres de la famille doivent consulter régulièrement ou en cas de « frictions » (une quelconque anomalie), ils me semblent aussi proches des commissaires politiques communistes et des confesseurs catholiques que de nos « coachs » actuels.

Certains détails ont peut-être un peu vieilli, évidemment. Ira Levin n’est par exemple pas allé jusqu’à imaginer un système informatique mondial non-centralisé ou même « nuagisé » (cloud computing) comme le réseau Internet qui venait précisément de naître. Ce n’est pas un détail : on peut détruire un ordinateur central, mais pas forcément un système éclaté. Son UniOrd rappelle en tout cas furieusement le projet Cybersyn, tentative d’exercice cybernétique du pouvoir dans le Chili de Salvador Allende. Nous avons aussi parlé de l’usage du tabac comme symbole de liberté, qui peut sembler un peu idiot. Un bonheur insoutenable reste pourtant une lecture agréable et d’un grand intérêt.
Curieusement, le livre n’a pas été adapté au cinéma à ce jour mais il a inspiré plus d’un film, parmi lesquels Bienvenue à GattacaTHX 1138 et l’excellent Code 46.

  1. Mise-à-jour de juillet 2023 : Je ne l’ai pas encore lue, mais je peux ajouter le roman They (Eux) de Kay Dick, paru en 1977 et redécouvert tout récemment. []
  2. Je ne range pas non plus Ira Levin dans la case « auteur de science-fiction » car s’il est bien auteur de romans qui s’appuient sur des technologies futures (la robotique avec Les Femmes de Stepford ou la génétique avec The Boys from Brazil, Levin est d’abord un auteur de romans d’horreur et de suspense. []
  3. On pensera ici au Confort intellectuel de Marcel Aymé, essai cruel qui décrit l’épuration d’après-guerre et raille notamment les artistes qui troquent commodément l’action politique contre l’audace esthétique.  []
  4. On se souviendra que Zero, l’ordinateur « mémoire de l’humanité » du film Rollerball se trouve aussi à Genève. []
  5. Cette situation me rappelle furieusement la nouvelle d’Isaac Asimov Profession (1956) dans laquelle George Platen, qui se trouve en échec scolaire dans une société où le savoir est transmis par des machines, découvre qu’il appartient en fait à la véritable élite, car il pense par lui-même. []
  1. 18 Responses to “Un bonheur insoutenable”

  2. By Christian Fauré on Nov 8, 2009

    Je ne connaissais pas « Code 46 » …
    … et non, je me le raconte pas stp :-)

  3. By Wood on Nov 8, 2009

    « Dans un futur indéterminé, le monde est gouverné par les idées de Jésus, Marx, Wood et Wei »

    Je savais bien que je finirais par être reconnu.

  4. By Jean-no on Nov 8, 2009

    @Christian : Le récit n’est pas très important dans Code 46, par contre l’anticipation est assez crédible et la dictature assez douce dans sa forme. Belle image en plus. Je te le recommande chaudement.

    @Wood : Eh oui

  5. By Tom Roud on Nov 9, 2009

    Je crois que sur la quatrième de couverture de l’édition que j’ai achetée il y a quelques années il est affirmé que ce livre était l’un des romans préférés de François Mitterrand.

  6. By Jean-no on Nov 9, 2009

    Ah oui ? Étonnant, ou en tout cas inattendu. Effectivement ils semble qu’Un bonheur Insoutenable soit cité par Mitterrand dans La paille et le grain.

  7. By david t on Nov 9, 2009

    très bon code 46 en effet.

  8. By Alex' on Nov 10, 2009

    Merci Jean-no pour cette découverte (incroyable scénario) !

    Le twist final est assez sympathique, même si parmi tous les sujets soulevés par cette oeuvre, il en est un que tu n’as pas abordé et que je trouve intéressant: l’idée d’aménager (et d’encadrer, de manière invisible) des espaces de contre-pouvoir pour mieux assurer la perpétuation de son propre pouvoir (cf. l’île de réfugiés).

    Sinon, je peux me tromper, mais il me semble que la traduction française de « Copeau » affaiblit considérablement la polysémie du terme d’origine, qui peut certes signifier copeau… comme puce (informatique; cf. « micro chip »).

    Et vu qu’il est question ici d’ordinateurs et du brouillage de la frontière entre homme et machine (la population est réglée comme une horloge par une machine qui elle est en réalité dirigée par des hommes !), il ne serait pas étonnant que ce terme ait été choisi précisément parce qu’il est porteur de deux sens presque antagoniste (copeau –> nature VS micro-chip/puce électronique –> machines artificielles).

  9. By Jean-no on Nov 10, 2009

    J’ai pensé aux « micro chips » mais je me demande si le mot n’est pas venu avec les microprocesseurs d’intel, qui datent de l’année qui suit la parution du livre.
    Le rapport au contre-pouvoir (et pas à l’ennemi comme dans 1984) est intéressant c’est vrai.

  10. By Alex' on Nov 10, 2009

    Possible – j’essaierai de penser à regarder dans un dictionnaire anglais une fois rentré chez moi, histoire de voir la date d’apparition :)

  11. By Stéphane Deschamps on Nov 11, 2009

    Tiens dans la série dystopie, je te recommanderais bien Rêve de fer qui est un roman écrit par… Adolf Hitler, qui nous amène assez subtilement à trouver normal l’eugénisme nazi. Très fort pour le coup de pompe dans le derrière…

  12. By Jean-no on Nov 11, 2009

    Rêve de fer est vraiment réussi, mais je ne pense pas qu’on range ça dans les dystopies mais plutôt dans les uchronies ;-)

  13. By Stéphane Deschamps on Nov 11, 2009

    Tiens oui effectivement. C’est donc l’heure de ma tisane… :)

  14. By Stéphane Perrot on Nov 15, 2009

    Dans la serie dystopie version feministe : The handmaid’s tale de Margaret Atwood (La servante écarlate)
    Il existe une version film avec Faye Dunaway

  15. By Jean-no on Nov 15, 2009

    @Stéphane : amusant que tu en parles, je viens de tomber sur ce livre en poche SF dans ma bibliothèque et je me demandais ce que c’était.

  16. By pawnoir on Mai 8, 2011

    Le héros s’appelle Chip parce que son grand-père l’avait tiré de la phrase « chip off the old block : fils digne de son père ».
    Copeau en français, c’est pas terrible…

  17. By Jean-no on Mai 8, 2011

    @pawnoir : merci de cette précision

  18. By Coraline on Juil 2, 2011

    Copeau n’est pas une traduction exacte mais j’y ai entendu résonner le nom de Jacques Copeau.

  19. By Fa on Mai 30, 2019

    bonjour
    Je déterre ce vieux post après avoir découvert le livre qui vient de ressortir dans une nouvelle traduction française dans la série « Nouveaux millénaires «  des éditions J’ai lu.

    dans cette nouvelle trad, Copeau s’appelle Matou

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