Profitez-en, après celui là c'est fini

Génériques de films

octobre 26th, 2008 Posted in Après-cours, Au cinéma, Images

Le générique de film (title sequence en anglais) est un genre cinématographique à part entière, avec son histoire, ses traditions, son cadre légal, ses classiques et ses grands créateurs. Le genre n’a cependant pas suscité une littérature abondante1 . Quelques lignes sont souvent consacrées au sujet dans les ouvrages consacrés à l’animation ou au graphisme animé comme le désormais classique Type in motion/Typographie en mouvement de Jeff Bellantoni et Matt Woolman (Thames & Hudson).

On peut distinguer le générique de début (opening credits en anglais) et le générique de fin (closing credits). Tout comme le clip vidéo, l’habillage télévisuel, le court-métrage, la bande-annonce ou la publicité, ce genre a la vertu d’être ouvert à des esthétiques fortement stylisées qui seraient sans doute insoutenables sur une plus longue durée2 .

Un contenu imposé

La contrainte des séquences de titres est toujours la même. Pour le générique d’ouverture, il s’agit de présenter les producteurs (en commençant par les logos des maisons de production), les scénaristes et le réalisateur du film ainsi que les noms des acteurs qui tiennent les rôles principaux et enfin, le titre du film. Cet ordre est le plus typique mais il n’est pas toujours respecté.

Le générique de fin, souvent un peu négligé (car il aura bien moins de spectateurs), doit quand à lui contenir les noms de tous les autres membres de l’équipe du film, faire la liste des morceaux de musique employés, indiquer l’année de production et autres mentions légales, contenir d’éventuels remerciements3 .

L’ordre d’apparition des noms peut poser des problèmes de susceptibilité importants. On remarque par exemple qu’une célébrité qui ne fait qu’une apparition dans un film sera souvent mentionnée dans le générique d’ouverture (avec la participation amicale de…) tandis qu’un personnage plus secondaire, même omniprésent devant la caméra, pourra n’être mentionné que dans le générique de fin. On sait aussi que les génériques sont parfois mensongers (les réalisateurs victimes du McCarthysme étaient oubliés par exemple), erronnés ou oublieux : tous les gens qui travaillent pour le cinéma ont des anecdotes concernant des génériques où ils ont été mal crédité ou non crédités.
Je ne sais pas grand chose des obligations légales qui entourent la question ni de la distinction que l’on peut faire à ce niveau entre les législations spécifiques aux pays de production, mais il est intéressant de constater que ces contraintes d’ordre juridique ou corporatiste ont finalement une véritable incidence sur les films eux-mêmes, puisque les génériques constituent bel et bien une partie de l’identité des films qu’ils annoncent ou qu’ils concluent.

Le générique d’ouverture peut parfois servir à allonger la durée du film. C’est le cas de Men In Black qui n’aurait été qu’un moyen-métrage, impossible à diffuser à la télévision à certaines heures, sans un générique artificiellement long. La télévision, qui aime les programmes calibrés et qui apprécie de pouvoir étendre la durée de ses plages de publicité, a tendance à accélérer ou à tronquer la diffusion des génériques, au grand dam des professionnels4 .
Certains réalisateurs ont refusé d’intégrer un générique d’ouverture à leurs films à l’exception du titre. Il y a le cas célèbre d’Orson Welles avec Citizen Kane ou celui de George Lucas avec Star Wars. Le refus de Lucas a d’ailleurs coûté extrêmement cher à ce dernier qui a été exclu de la guilde des réalisateurs hollywoodiens.

The End

La séquence de générique de fin des films de certaines époques s’ouvrait souvent sur la mention « Fin » qui signifiait au public que la séance était terminée. Il semble que le spectateur actuel n’ait plus vraiment besoin qu’on lui signale que le film est fini, peut-être parce que les codes scénaristiques et visuels du cinéma sont devenus stéréotypés à un point tel que nous comprenons que le film est fini parce que le plan s’élargit sur un paysage ou se resserre sur un baiser, parce que la musique change, parce que les héros du film d’action échangent un bon mot ou rient, etc.

Imaginer que le cinéma soit devenu si prévisible, si ennemi de toute surprise, m’angoisse un peu plus que les accusations de mercantilisation que certains ont lancé, peut-être avec raison aussi du reste5 , et qui voient dans la disparition du mot « Fin » l’ouverture vers des suites commerciales aux films et la promesse d’un plaisir précisément « sans fin », et donc, sans pause, sans réflexion, sans mémoire (la mémoire se construit notamment sur le regret de ce qui ne reviendra plus). Pour ma part, je doute un peu qu’il suffise de négliger d’écrire le mot « fin » pour qu’un film devienne « sans fin ».

Surimpression et séquence autonome

Sans chercher à établir une typologie exhaustive des génériques, on peut déjà les séparer en deux groupes. D’une part il y a les génériques dont les titres s’intègrent à l’image du film en surimpression et d’autre part ceux qui constituent une séquence autonome (par exemple les génériques des James Bond, invariablement situés entre une séquence d’ouverture musclée et le début véritable du récit), un véritable petit film dans le film.

Les feuilletons télévisés panachent généralement les deux types de génériques d’ouverture, avec une séquence autonome que l’on retrouve à chaque épisode et qui est toujours associée à un même morceau musical, et des mentions supplémentaires, généralement en surimpression, qui correspondent aux noms des acteurs, des scénaristes ou du réalisateurs qui ont travaillé sur l’épisode précis que l’on est en train de voir. Certaines séries s’amusent de la redondance en intégrant des variations à un même générique, c’est le cas par exemple des Simpson ou de Futurama.
La souplesse des outils numériques actuels a par ailleurs suscité un accroissement significatif des variantes des logos de sociétés de production cinématographiques, par exemple chez Warner Bros qui propose une ambiance gothique pour le logo qui précède Batman, des interférences vidéo pour le logo qui précède Die Hard 4, etc.

Un contenu libre

En dehors des mentions obligatoires, le générique est un genre totalement libre thématiquement et visuellement parlant. Certains servent à plonger le spectateur dans une ambiance précise, d’autres racontent une histoire (le film en accéléré, une histoire qui relate des évènements antérieurs au récit), d’autres intriguent, et il en est même de complètement hors-sujet.
On pourrait commencer à établir une liste des formules devenues classiques : le voyage vu depuis un véhicule (The Shinning par ex.) ; le lent traveling (Contac) ; la course-poursuite entre les différents protagonistes du film (très courant pour des comédies de course-poursuite, par exemple Rat Race ou it’s a mad mad world) ; l’image mystérieuse et apparemment abstraite ou incongrue dont le sens se révèle petit à petit par un zoom arrière (Fight club) ; le générique exclusivement textuel ; le générique dont le texte s’intègre aux « signes » de la ville (graffiti, fresque, affiches) ; le générique constitué de pages d’un livre que l’on tourne ; le générique dont les éléments typographiques en surimpression essaient de s’intégrer à la perspective de l’image (Panic Room, Harry un ami qui vous veut du bien) ; Le générique dont le texte est écrit au fur et à mesure qu’on le lit (Presque célèbre) ; Le générique qui explore un lieu et qui présente un certain nombre d’objets qui s’y trouvent et sur lesquels sont écrits les textes, éventuellement en rapport avec le sujet (post-its, listings, collection, bandes dessinées,…) ; L’action arrêtée ou ralentie qui va s’emballer dès le véritable début du film (Bullit) ; le Diaporama (Soylent Green)…

Certaines séquences établissent une distance ou un décalage avec le film qui suit, par exemple en caricaturant les personnages sous forme de dessin animé. C’est le cas de la Panthère rose, de Blake Edwards, où le héros poursuit, sous forme de dessin animé, un félin rose et non un diamant comme dans le film. Ce générique qui prend le titre du film au premier degré a suffisamment plu pour devenir une série de dessins animés et de bandes dessinées à part entière.

D’un point de vue technique il n’y a aucune règle non plus, tout a existé. Cartons, titres défilants (réalisés à l’aide d’un banc-titre ou de la machine « truca »), diaporamas, circulation dans une image, dessin animé, utilisation de l’informatique (depuis Superman, de Richard Donner, en 1978), 3D, papiers découpés, utilisation de logiciels de compositing (After Effects, Flame, Shake, etc.), effets optiques divers…

Il existe même des génériques qui ne sont pas visuels, comme celui de Farenheit 451, par François Truffaut. Ce film, situé dans un futur dystopique où la possession de livres est un crime est, en toute logique, introduit par un générique parlé. Truffaut n’a cependant pas inventé le procédé du générique « parlé », pas plus que Jean-Luc Godard (avec le beau et plan fixe sur un tournage en traveling qui s’achève face à la caméra dans le film Le Mépris), c’est apparemment Sacha Guitry, ce grand bavard, qui a inauguré le procédé.

Quelques créateurs  marquants de génériques de film

  • Saul Bass (1920-1996) : Sans doute le plus célèbre. Graphiste (on lui doit de nombreux logos) et cinéaste (l’étrange thriller entomologique Phase IV), il est l’auteur de plusieurs génériques pour Alfred Hitchcock (Psycho, North by northwest, Vertigo) ou Otto Preminger (Anatomy of a murder, The man with the golden arm) notamment.
  • Pablo Ferro (né en 1935) : Docteur Folamour, Orange Mécanique, L’Affaire Thomas Crown, L.A. Confidential, Beetlejuice, Men in Black.
  • Maurice Binder (1925-1991) : Célèbre pour les génériques des films de la série James Bond, depuis Dr No jusqu’à Tuer n’est pas jouer, mais dont la carrière est loin de se limiter à ça (Charade, La souris qui rugissait, Barbarella, Plein soleil,…)
  • On cite souvent aussi le canadien Norman McLarren (1914-1987), qui est sans doute le plus grand inventeur de l’histoire du cinéma d’animation, bien que ses génériques de films n’aient jamais illustré, je pense, que ses propres courts-métrages. Son travail a cependant eu une influence considérable sur les créateurs de génériques de films.
  • Wayne Fitzgerald (1930) : Stakhanoviste du genre, il est peu connu mais ses génériques ont souvent marqué les esprits. Les Envahisseurs, Catch 22, Apocalypse now, Dead Zone et plusieurs centaines d’autres.

et parmi les réalisateurs plus récents :

  • Kyle Cooper (Se7en, Sphere, Spiderman)
  • Olivier Kuntzel et Florence Deygas : ces auteurs de clips et de publicités ont un seul générique dans leur filmographie, celui du film Attrappe-moi si tu peux (Catch me if you can) de Steven Spielberg. Ce générique est immédiatement devenu un classique (primé, objet d’articles divers) et a sans doute plus marqué que le film lui-même.
Quelques sites
  1. On trouvera recensés quelques textes consacrés au générique de film sur le site Generique-cinema.net et une bibliographie sur le même site. L’auteur du site, Alexandre Tylski, a dirigé l’ouvrage Les cinéastes et leurs génériques, paru en 2008 chez L’Harmattan. []
  2. Notons au passage que le générique n’est pas l’unique moyen qui permette d’intégrer des éléments graphiques ou du texte à un film. Depuis quelques années (sans doute depuis le développement des techniques du montage virtuel qui rendent certaines expériences plus faciles et moins coûteuses à tester), il n’est pas rare de voir intégrés aux films des éléments graphiques en surimpression. L’appartement présenté comme un catalogue Ikéa dans Fight Club, les graphiques façon PowerPoint dans la très inventive série Arrested Development, etc. Cela n’a évidemment rien de neuf, puisque le cinéma, dès ses balbutiements, était accompagné d’inserts de dialogues et de récitatifs. À toutes les époques du cinéma, les trajets au long cours ont été figurés à l’écran de manière graphique (les voyages d’Indiana Jones par exemple). Des cinéastes tels que Jean-Luc Godard (dans nombre de ses films) ou Alain Resnais (dans I Want to go home ou Smoking no Smoking) ont aussi inséré des images et des textes dans leurs films []
  3. Je remarque que le film d’animation a souvent suscité de très beaux génériques de fin, c’est systématiquement le cas des génériques produits par les studios Pixar et Ghibli []
  4. Mobilisation pour le maintien des génériques à la télévision par Macha Séry, dans le journal Le Monde, 11/04/2008 []
  5. « à l’heure des séries, suites et remakes, les multiples copiés-collés audiovisuels n’en finissent plus d’attraper les mêmes spectateurs en leur promettant, précisément, l’absence de fin à leur plaisir. Dans ces conditions, on comprend que les producteurs ne veuillent plus inscrire le mot « Fin » dans des films plus que jamais susceptibles d’être réutilisés, encore et encore. Triste technique mercantile, religieuse, où la foule ne doit pas être lâchée hors d’une recette ou d’une marque éternelle – même si les produits qu’elle lance sont, eux, jetés, licenciés, dans de sinistres « jours sans fin ». Triste technique industrielle destinée à gaver, sans fin, des clients soldats avalés à chaque minute par un trou noir où la mémoire n’est plus nécessaire » — La Mort du mot fin à l’écran, par Alexandre Tylski, in L’Humanité, 3/11/07 []
  1. 22 Responses to “Génériques de films”

  2. By Far From Home Project on Oct 24, 2008

    Voici un site qui référence les génériques les plus marquants de Saul Bass:

    http://www.notcoming.com/saulbass/index2.php

  3. By sf on Oct 24, 2008

    Kyle Cooper
    (ne pas confondre avec Dayle Cooper)

  4. By Guillermito on Oct 24, 2008

    Saul Bass a aussi réalisé l’incroyable film fantastique « Phase IV », jamais sorti (officiellement) en DVD.

    Son générique que je préfère est celui de « Walk on the wild side », qui suit un chat noir dans la rue.

  5. By Jean-no on Oct 24, 2008

    @Guillermito : j’ai vu Phase IV quand j’étais petit, c’est effectivement un film très étonnant, j’ai le vague souvenir d’effet d’optiques (la vision des fourmis ? Ou d’une araignée ? Hmmm, je ne devais pas avoir dix ans quand je l’ai vu). J’espère qu’un DVD sortira.

  6. By Jean-no on Oct 24, 2008

    @ffh, sf: merci de ces références

  7. By Jean-no on Oct 26, 2008

    Note: Les commentaires postés ci-dessus concernaient un article à l’état d’ébauche et m’ont aidé à compléter le présent article.

  8. By Wood on Oct 26, 2008

    (Ah, je me demandais, aussi, comment ils avaient fait pour commenter aussi vite)

    A propose de la note n°2 sur l’intégration d’effets graphiques à l’écran, il faudrait aussi citer « Man On Fire » de Tony Scott, qui joue avec les sous-titres de façon très adroite.

  9. By sf on Oct 26, 2008

    Dogme 95 : Mifune de Søren Kragh-Jacobsen (1999);
    j’avais été marquée par le plan-séquence d’introduction : la caméra cherche sur un vieux mur d’appartement les informations relatives au film inscrites (manuscrites) à même la surface tandis la partition musicale est jouée en direct par une fanfare qui apparait lorsque le plan s’élargit.
    Le réalisateur Jeunet travaille aussi souvent avec cette idée de macro-safari, mais c’est en quelque sorte du maniérisme numérique (c’est bien aussi).

  10. By Alex' on Oct 27, 2008

    A noter que les jeux s’y mettent aussi, en témoigne la séquence d’intro’ du dernier GTA, et ses mises en situation assez bien vues des typos

    De mémoire, il y a 2-3 autres jeux dont les crédits d’intro’ sont assez sympa; mais il se fait tard, et là, j’ai donc un peu de mal à les retrouver…

    (je ne connais toujours pas les balises pour les liens sous WordPress, désolé)

  11. By Jean-no on Oct 27, 2008

    En fait WordPresss prend l’html bête et méchant, mais si on met une url complète (http:/…) elle apparaîtra de toute manière comme un lien.

  12. By Alex' on Oct 27, 2008

    Merci pour la réponse – j’vais essayer de voir si j’y arrive.
    J’en profite donc pour rajouter quelques génériques de jeux (et de films) qui me sont revenus en mémoire :

    -FEAR, un doom-like mâtiné de surnaturel. L’intro’ est tellement efficace pour poser l’ambiance que le reste du jeu est ensuite bien décevant.

    -Fallout 1 et 2, où l’univers post-apo’ mâtiné de ’50s du jeu s’installe.

    Et concernant les films:

    -Le générique de Dawn of the Dead (le remake). Avec la superbe musique de Johnny Cash, à la fois totalement décalage (de par le son country plutôt enjoué) et en accord avec les images d’archives apocalyptiques qui défilent de par ses paroles (les cavaliers de l’apocalypse).

    -Ceux des deux derniers films d’Alexandre Aja (le remake de La Colline a des Yeux et Mirrors – qui utilise des effets caléidoscopiques assez sympa, en plus d’être en adéquation avec son sujet).

  13. By Alex' on Oct 27, 2008

    Argh…

    Mes balises ont magiquement disparu, on dirait.
    Désolé.
    Je mets donc les liens cités plus haut ici, en vrac:

    – FEAR: http://www.youtube.com/watch?v=1-QfrYhn2gQ

    – Fallout 1 : http://www.youtube.com/watch?v=WkBNKa2KXZE
    et son successeur : http://www.youtube.com/watch?v=e3PXiV95kwA

    – Dawn of the Dead : http://www.youtube.com/watch?v=vdPWrAMXGGo
    (pour la petite histoire, Snyder aurait du batailler pour conserver la musique de Cash au montage, les producteurs la trouvant trop décalée…)

    Et pas de lien pour les deux dernières, malheureusement.

  14. By Jean-no on Oct 27, 2008

    Le premier n’a pas fonctionné :-) Bizarrement, dans le code il y a la fin des liens (</a>). Par contre le second essai fonctionne, mais comme il y a beaucoup de liens, wordpress m’impose de l’accepter pour le publier.

  15. By Alex' on Oct 27, 2008

    Va falloir que je revois mes fondamentaux on dirait :) – à tête reposée, surtout.
    Bref, désolé pour les complications !
    Et merci pour l’article et ses précieux liens.

  16. By Wood on Oct 27, 2008

    En parlant de jeux vidéos, le générique de fin de « Portal » est assez bien vu, aussi…

  17. By Alex' on Oct 27, 2008

    En effet. Je m’étais concentré sur les génériques d’intro’, mais c’est vrai que certains crédits de fin ne déméritent pas – et ceux de Portal y ont bonne place.

  18. By Stan Gros on Oct 27, 2008

    A propos du mot « fin », honnêtement, je pense que, tout simplement, il est inutile depuis longtemps, et un jour on s’en est rendu compte. A priori si on lance le générique de fin, le spectateur comprend que c’est fini, pas besoin de mot « fin » (je me demande d’ailleurs d’où venait cette tradition : est-ce qu’il y a en des films qui se finissaient par « à suivre »? Est-ce que certains genres, par exemple des films à sketches, exigeaient qu’on avertisse le spectateur quand c’était fini?).
    En tout cas, apparemment, le public de la BD est encore un peu attardé sur ce point là puisque Delcourt m’a fait ajouter le mot « fin » à mes albums (alors que ce sont des adaptations de romans, qui ne se finissent pas par le mot fin).

  19. By Jean-no on Oct 27, 2008

    C’est vrai qu’en bande dessinée le mot « fin » n’est pas rare. Dans le roman, il est rarissime me semnle-t-il, mais ça existe aussi.

  20. By Antoine on Oct 28, 2008

    @ Stan Gros :
    j’ai juste le souvenir d’un à suivre explicite dans Retour vers le futur 2..

    @ Jean-no: le générique de fin d’Irréversible de Gaspard Noe est intéressant, diffusé au départ et à l’envers (et très graphique)
    – ‘Le crime est notre affaire’ termine par ‘Fin’

  21. By 6P on Oct 30, 2008

    Je conseille pour ma part les génériques pop des films « Blacula » (le dracula noir) et « Village of the giants » de Bert H. Gordon, pilier notoire de la série Z.
    Merci de la référence au sous-estimé « Phase IV » de Saul Bass, petite perle très 70 du cinéma de SF.

  22. By david t on Nov 5, 2008

    je trouve qu’il y a une certaine noblesse au mot «fin». bon, de là à obliger un auteur à le placer en fin de volume…

    aussi, parlant de générique, j’ai beaucoup aimé celui de birth de jonathan glazer, qui surimpose le titre sur l’image d’un homme qui fait du jogging (la caméra le suit derrière) puis… plus rien. juste plusieurs minutes de jogging et un générique qui brille assez ostensiblement par son absence.

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